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Obtenir un pommier à partir d’un pépin de pomme

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Avoir son propre pommier dans son jardin, c’est le rêve de beaucoup ! Imaginez récolter vos propres pommes, bien juteuses et savoureuses. Ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air. Avec un peu de patience et quelques conseils pratiques, vous pourrez obtenir un pommier à partir d’un pépin.

Comment faire germer un pépin de pommier

Faire germer un pépin de pommier est l’étape incontournable si l’on souhaite obtenir un pommier a partir d’un pépin. Mais rassurez-vous, c’est un processus assez simple si l’on maitrise quelques principes simples et en s’armant d’un peu de patience. Voyons ensemble les étapes à suivre pour maximiser vos chances d’y parvenir.

1. Choisir les bons pépins

Tout d’abord, il est essentiel de sélectionner des pépins issus de pommes biologiques, car les fruits non bio peuvent être traités avec des produits chimiques qui risquent de nuire à la germination. Prenez plusieurs pépins, car tous ne germeront pas forcément. Pour finir, nettoyez-les bien sous l’eau pour retirer tout résidu de pulpe qui pourrait engendrer une moisissure.

2. La stratification

Les pépins de pommier ont besoin de subir une période de froid, appelée stratification, pour se préparer à germer. Cela reproduit les conditions naturelles de l’hiver. Pour cela, placez vos pépins dans un morceau de papier essuie-tout légèrement humidifié. Enveloppez-les ensuite dans un sac plastique hermétique ou une boîte, puis placez le tout au réfrigérateur pendant environ 6 à 8 semaines. Vérifiez régulièrement que l’essuie-tout reste humide.

3. La germination

Après ces semaines au frais, vos pépins devraient commencer à montrer des signes de germination : une petite racine blanche apparaîtra. À ce stade, il est temps de les planter dans un terreau léger, dans de petits pots, à environ 1 cm de profondeur. Arrosez légèrement pour garder le terreau humide sans le détremper. Placez ensuite les pots dans un endroit lumineux, mais à l’abri du soleil direct.

Si la germination vous réussie, sachez que vous pouvez également vous aventurer dans la plantation d’autres arbres. Vous pouvez notamment essayer de planter un avocatier en faisant germer un noyau d’avocat.

4. Patienter et observer

Il vous faudra attendre quelques semaines avant de voir les premières feuilles apparaître. Pendant cette période, veillez à ce que le terreau reste humide, mais pas saturé d’eau, et surveillez la croissance de vos jeunes plants. Une fois qu’ils ont quelques centimètres de hauteur et 4 à 5 feuilles bien formées, vous pourrez envisager de les transplanter dans des pots plus grands ou directement en pleine terre.


Ces mêmes étapes peuvent être suivis pour faire germer des pépins de citrons si vous souhaitez faire pousser un citronnier à partir d’un pépin.

Transplanter les jeunes plants de pommier

Vous avez désormais passé la première étape pour obtenir un pommier à partir d’un pépin : la germination. Désormais, vos jeunes pommiers ont bien grandi et qu’ils présentent plusieurs feuilles, il est temps de les transplanter. Cette étape est cruciale pour leur permettre de continuer à se développer dans de bonnes conditions. Voyons comment procéder pour offrir à vos plants l’espace et les ressources dont ils auront besoin.

Choisir le bon moment

Pour une plantation en pleine terre, le meilleur moment pour transplanter vos jeunes plants de pommier est au printemps, lorsque les risques de gelées sont écartés et que la terre commence à se réchauffer. Si vous vivez dans une région au climat doux, vous pouvez aussi envisager de les transplanter en automne, lorsque le sol est encore chaud, mais que les chaleurs de l’été sont passées.

Si vous souhaitez garder votre pommier en pot, la période n’a que peut d’importance du fait que vous pourrez placer votre pot dans un endroit protégéant votre pommier des aléas climatiques.

Préparer le sol

Avant de planter vos jeunes pommiers en pleine terre, il est important de préparer le sol. Assurez-vous que la terre soit bien drainée et riche en nutriments. Un bon terreau mélangé à un peu de compost peut être idéal pour aider vos pommiers à s’enraciner. Évitez les sols trop compacts ou détrempés, car les racines risquent de pourrir.

Pour une plantation en pot, optez pour un contenants d’au moins 30 cm de diamètre et d’une profondeur suffisante pour que les racines puissent s’étendre. Utilisez un mélange de terre de plantation et de terreau traditionnel.

Planter votre jeune pommier

Pour transplanter vos jeunes plants de pommiers, commencez par bien arroser le terreau dans lequel il est actuellement pour faciliter l’extraction des racines. Ensuite, creusez un trou dans votre sol ou votre nouveau pot, d’une profondeur égale à la motte de racines. Placez délicatement la motte dans le trou, en veillant à ne pas endommager les racines, puis recouvrez de terre sans tasser trop fermement. Arrosez généreusement après la plantation.

L’espacement et l’exposition

Si vous plantez plusieurs pommiers en pleine terre, pensez à bien les espacer. L’idéal est de prévoir entre 4 et 8 mètres de distance entre chaque arbre, selon la variété, pour qu’ils puissent se développer pleinement. Quant à l’exposition, privilégiez un endroit bien ensoleillé, car le pommier aime la lumière et en a besoin pour bien fructifier.

Si votre pommier est en pot, placez-le dans un endroit ensoleillé et à l’adris du vent. En hiver, protegez-le avec un voile d’hivernage lorsque les témpératures déscendent en dessous de zéro.

Bien arroser un jeune pommier

Les jeunes pommiers, tout juste transplantés, ont besoin d’un arrosage régulier pour développer leurs racines et s’adapter à leur nouvel environnement. Dans les semaines suivants la transplantation, l’arrosage doit être plus fréquent, car les racines ne sont pas encore profondément ancrées et ne peuvent pas puiser l’eau en profondeur dans le sol. Arrosez votre jeune pommier environ 2 à 3 fois par semaine, surtout si le temps est sec. L’objectif est de maintenir le sol légèrement humide, mais jamais détrempé.

Lorsque l’arbre commence à s’établir, après quelques mois, vous pouvez espacer les arrosages à une fois par semaine, en ajustant selon les conditions climatiques. En période de forte chaleur, n’hésitez pas à arroser plus souvent, surtout si vous remarquez que les feuilles commencent à se flétrir légèrement.

Entretenir et soigner un jeune pommier

Obtenir un pommier à partir d’un pépin était pour vous un jeu d’enfant ? Désormais il va falloir prendre soin de votre jeune pommier, et cela va bien au-delà de l’arrosage. Rassurez-vous, ce n’est rien d’insurmontable. Cependant, pour qu’il se développe correctement et devienne un arbre robuste et productif, il est essentiel de lui offrir un entretien régulier. Voyons ensemble les gestes clés pour maintenir la santé et la vitalité de votre pommier.

Tailler un jeune pommier

La taille est une étape cruciale dans le développement d’un pommier. Elle permet non seulement de lui donner une structure solide, mais aussi de stimuler la croissance et la production future de fruits. Dès la première année, une taille légère permet de guider les branches et d’aérer l’arbre, ce qui est essentiel pour éviter les maladies.

La meilleure période pour tailler un jeune pommier est en hiver, pendant la période de dormance, ou au début du printemps, avant que les bourgeons ne s’ouvrent. Coupez les branches mortes, cassées ou mal orientées, et assurez-vous que la lumière puisse bien pénétrer à l’intérieur de la canopée.

Apporter les nutriments nécessaires

Pour garantir une bonne croissance, un apport en nutriments est important. Dès la première année, il est conseillé d’ajouter un engrais organique riche en azote, surtout si votre sol n’est pas très fertile. Un compost bien décomposé ou un engrais spécial arbres fruitiers peut être utilisé au printemps, juste avant la reprise de la végétation.

Protéger des maladies et des nuisibles

Les jeunes pommiers sont sensibles à diverses maladies et ravageurs. Les pucerons, les chenilles et certaines maladies fongiques, comme l’oïdium ou la tavelure, peuvent affaiblir l’arbre. Pour protéger votre pommier, surveillez régulièrement les feuilles et le tronc pour repérer la présence de parasites ou d’infections.

En cas d’attaques, utilisez des traitements biologiques, comme du savon noir dilué ou des insecticides naturels, pour éviter de perturber l’environnement.

Paillage et protection hivernale

Le paillage est un allié précieux pour protéger votre jeune pommier. En plus de limiter la présence de mauvaises herbes, il aide à conserver l’humidité dans le sol et à protéger les racines des variations de température. Étalez une couche de paillis organique (écorce, paille ou feuilles mortes) autour de l’arbre.

En hiver, surtout si vous habitez dans une région aux hivers froids, protégez le jeune pommier en enveloppant le tronc dans un voile d’hivernage ou une toile de jute. Cela permet d’éviter les dégâts liés au gel, qui pourraient affecter la croissance de votre jeune pommier.

En suivant tous ces conseils, votre jeune pommier planté à partir d’un simple pépin devrait rapidement d’épanouir et se développer. Après quelques années, les premières pommes, toutes aussi bonnes que celle dont vous avez extrait les pépins, devraient voir le jour. Il ne restera plus qu’à les déguster !